Ulanda Oben également connue sous son nom de scène « Mama Makossa » ou « Ulanda », est une chanteuse et compositrice originaire de Limbé, au Cameroun. Elle mélange différents styles musicaux africains et internationaux comme le makossa, la soul, la pop et l’afrobeat.
Ulanda appartient à celles dont les voix traversent les frontières, mêlent les cultures et transforment les émotions en musique vivante.
Née un 31 décembre dans la ville côtière et lumineuse de Limbe, au Cameroun, Ulanda grandit dans un environnement où la musique n’est jamais un bruit de fond, mais une présence. Très tôt, sa sensibilité se façonne. Elle écoute, elle observe, elle ressent. La musique devient un refuge, puis une nécessité.
En août 2011, Ulanda prend une décision qui changera sa trajectoire : quitter le Cameroun pour s’installer aux États-Unis. Ce nouveau monde élargit son regard. Elle découvre d’autres sonorités, d’autres manières de créer, d’autres façons de raconter la musique. Elle grandit, humainement et artistiquement, affinant peu à peu une identité qui ne renie jamais ses origines.
Malgré les possibilités offertes à l’étranger, l’appel du Cameroun reste puissant. Ulanda ressent le besoin de revenir à la source, de se reconnecter à cette terre qui a façonné sa sensibilité. Ce retour agit comme une révélation : sa musique gagne en profondeur, en vérité, en chair.
Sa voix, souvent décrite comme chaude, sensuelle et habitée, devient le véhicule d’un héritage culturel assumé. Elle chante le Cameroun sans nostalgie figée, mais avec une modernité fluide, ouverte sur le monde.
Définir la musique d’Ulanda en un seul mot serait réducteur. Son univers est contemporain, riche d’un métissage maîtrisé où se croisent Makossa, Soul, Pop, R&B et Afrobeats. Elle utilise sa voix comme un instrument à part entière, sculptant des harmonies fines et des lignes vocales profondes.
Ses influences sont prestigieuses et éclectiques : Toni Braxton, Brandy, Whitney Houston, Céline Dion, Mariah Carey, mais aussi Richard Bona, Lokua Kanza, Bebe Manga, Charlotte Dipanda. De ces géants, elle ne copie rien ; elle apprend, absorbe, puis transforme pour créer un langage qui lui est propre.
Ses textes, libres et sincères, parlent d’amour, d’identité, de résilience, de beauté intérieure. Ils touchent sans forcer, résonnent sans bruit.
Surnommée Mama Makossa, Ulanda ne se contente pas de revisiter un genre mythique. Elle le fait respirer autrement, le projette dans le présent, lui donne une dimension universelle. À travers sa musique, elle devient une ambassadrice culturelle, une passeuse entre l’Afrique et le reste du monde.

